martes, 23 de junio de 2009

El último adios

El último Adios

A mi Padre
Ramiro Mosquera
(1-VII-1927 a 22-VII-2009)

Le dernier adieu

À mon Père
Ramiro Mosquera
(1-VII-1927 à 22-VII-2009)


Ya se ha ido él

Así como lo hicieron

Siempre

Los hombres fuertes

de leyendas desconocidas

Sin miedo y con la dignidad

De haber su función cumplido

Lo que tenía para hacer

a su modo,

por mí, su hija.


Il est déjà parti

Ainsi qu’ils l'ont fait

Toujours

Les forts hommes

des légendes inconnues

Sans peur et avec la dignité

D'y avoir sa fonction accomplie

Ce qu'il avait pour faire

à sa manière,

par moi, sa fille.

ya se ha ido él,

así como lo hicieron

Siempre

Los hombres fuertes

de lejanas leyendas

Nadie nunca sufrió dolores


A causa de su palabra

A causa de su comportamiento

Siempre caballero

Las vecinas, ellas

recuerdan el respetuoso amor

que con mayúscula

él supo darles

il est déjà parti,

ainsi qu’ils l'ont fait

Toujours

Les forts hommes

des légendes lointaines

Personne n'a jamais subi de douleurs

À cause de ses mots

À cause de sa conduite

Toujours un chevalier

Les voisines, elles

rappellent l'amour respectueux

que qu'avec majuscule

il a su leurs donner

Ya se fue, él

Mi padre

Así como lo hicieron

Siempre

Los hombres fuertes

aquellos de leyenda

Con la paz que a todos regresa

Antes de dar el último adiós

Il est déjà parti, il

Mon père

Ainsi qu’ils l'ont fait

Toujours

Les forts hommes

ceux-là des légendes

Avec la paix qui revient à tous

Avant de donner le dernier adieu

Era mi única familia

Mamá era de su familia también


Pero no por la sangre como yo

Si no por su elección de amor


Y, la mujer que soy

Y qué tiene el apellido

De este hombre que aportó su sello

Frente a las cosas del amor,

Del dolor por su partida

donde él está aún

hace de su enseñanza

la ternura en frente de las palabras

Es la virtud de haber tenido un padre.

Il était ma famille unique

Ma maman était de sa famille aussi

Mais non par le sang comme moi

Si non par son élection d’amour, de lui

Et, celle que je suis

Et qu’a le nom de famille

De cet homme qui a apporté son marque

En face des choses de l'amour,

de la douleur par son parti

où il reste encore

elle fait de son enseignement

la tendresse en face des mots


C'est la vertu d'avoir eu un père.

ya se ha ido él

así como lo hicieron

Siempre

Los hombres fuertes

de lejanas leyendas

Nuestros padres de siempre.

il est déjà parti

ainsi qu’ils l'ont fait

Toujours

Les forts hommes

des légendes lointaines

Nos parents de toujours.

Margarita Mosquera
El 23 de junio de 2009
Medellín, Colombia

Margarita Mosquera
Le 23 juin 2009
Medellín, la Colombie

1 comentario:

  1. Bon courage, Margarita - et merci pour ce très beau poème qui nous donne à tous un très bel exemple.
    Je t'embrasse,
    Jean-Pierre

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gracias por su comentario.